LES LAVOIRS

En 1754, le prince-évêque Joseph-Guillaume Rinck de Baldenstein fait un séjour au Château de Coeuve. Il assiste à la fonte de la cloche de l'église et y contribue de ses deniers. En 1755, il fait construire au village une nouvelle fontaine dont il surveille lui-même les travaux. Il est probable qu'il s'agisse des lavoirs..... Ces lavoirs sont alimentés par une source. Installés au milieu ud XVIIIe siècle, ils ont été rénovés une première fois en 1894. Les bassins de lavage en pierre sont en partie abrités par toits de tôle soutenus par sur supports en fonte. On y trouve une plaque commémoratives de 894 pour Léon Henzelin, promoteur de la construction des nouvelles fontaines. Les Lavoirs sont classés monument historique en 1973. Ils ont été restaurés, ainsi que toute la place, en 1999, à l'initiative du maire du moment, Michel Probst.

HISTOIRE

Plus de 600 pièces de monnaie découvertes en 1840 au Cras de Coeuve attestent la présence des Romains au IIIe siècle dans la localité. Il faut attendre le XIIe siècle pour retrouver le fil des événements. En 1136, un document fait état pour la première fois du nom de Coeuve. Henri et Bourquard de Coeuve sont cités comme témoins dans un acte de confirmation de la fondation de l'abbaye de Lucelle. C'est l'époque de la construction du château.
Tout d'abord résidence de la famille noble de Coeuve, le château appartient en 1602 à Jacques-Christophe Blarer de Wartensee, prince évêque de Bâle. En 1646, la famille de Gléresse en fait l'acquisition et en est propriétaire jusqu'en 1724. A cette époque, elle s'établit définitivement à Porrentruy (Hôtel de Gléresse). Le château passe ensuite entre les mains du baron de Ramschwag, conseiller du prince-évêque. En 1733 ce dernier l'acquiert, en fait une résidence d'été et il en reste propriétaire jusqu'en 1793. A la Révolution française, le château est vendu comme bien national. Aujourd'hui il appartient à une jeune famille du village.

REFUGE FORESTIER

« Arbre de la forêt, vous connaissez mon âme », Victor Hugo

Avec un domaine de 360 ha pour les forêts communales et 30 ha pour les forêts appartenant aux privés, les forêts de Cœuve représentent le tiers de la superficie communale. Le domaine forestier est composé essentiellement de feuillus (hêtres), mais également d’épicéas, de sapins et dans une moindre mesure de chênes. Depuis le 1er janvier 2012, la commune, en collaboration avec celles d’Alle, Beurnevésin, Bonfol, Damphreux, Lugnez, et Vendlincourt, est rattachée au triage forestier « Les Chênes », sous la responsabilité du garde-forestier Monsieur Pascal Girardin.

La commune a réalisé en 2000 une cabane forestière accueillante « Devant Rosier ». De forme hexagonale, vous aurez envie de vous y installer, de prendre le temps pour regarder la nature qui l’entoure, les vergers de cerisiers tout proches et de discuter autour d’un bon feu.

La cabane a été dessinée par Monsieur Michel Godinat, architecte et construite par Monsieur Michel Schmidt avec l’aide des ouvriers du triage, ainsi que les artisans locaux. Les sculptures en chêne qui accueillent les visiteurs ont été réalisés par Monsieur Michael Rémy, talentueux sculpteur sur bois du village.